Médiateur Familial
Diplômée d'Etat à Angers

Eliane (62 ans)

venue en médiation pour se réconcilier avec sa mère (85 ans). Elle viendra pour qu’enfin elles fassent la paix avec le passé.

L’espace proposé par Mathilde Alexandre est un lieu d’écoute et d’accueil plein de douceur, pour se poser, et regarder, en faisant un pas de côté, ce qui est « à vif » et perturbant au sujet de la relation à l’autre. Un espace que je recommande vivement.

Stéphane

Ma vie est plutôt réussie. J’ai une belle carrière, une femme, deux enfants majeurs, je ne manque de rien. Pourtant je ne suis pas heureux. J’ai de la rancœur qui remonte à mon enfance. Avec ma sœur, nous nous sommes sentis repoussé par notre mère. Elle nous a mis en pension lorsqu’elle a quitté notre père, pour vivre dans la grande maison avec un voisin. Mon père a déprimé jusqu’à sa mort. J’éprouve de la colère. C’est comme si elle nous avait abandonné. Je souhaite vider mon sac avant qu’elle meure. La médiatrice m’a permis de mettre mes idées en ordre, de trier ce qui m’appartient. En parler m’a permis de m’alléger, j’ai moins de haine. J’ai l’espoir de partager à ma mère ce que j’ai vécu.

Kathy

J’ai fait appel à la médiation dans le cadre de notre séparation. Nous avons deux enfants. La médiation avec Mathilde, c’est bien sûr aider à maintenir une communication sur les aspects factuels de séparation, dans un moment de tension intense où l’échange direct est très compliqué. C’est aussi prendre le temps de libérer ses émotions,partager ses ressentis, pour retrouver le lien, l’écoute, et identifier les rythmes de chacun pour avancer dans l’apaisement. Merci Mathilde pour votre apport inestimable sur cet accompagnement. Je conseille à chacun, en séparation, de prendre le temps d’échanger en médiation pour permettre de libérer les tensions hors de la présence des enfants et ainsi de les préserver.

Paul

Je suis professeur des écoles, la mère de mon second enfant est psychologue. Nous avons eu recours à la médiation familiale pour se mettre d’accord à propos de la résidence de notre fille, des calendriers… et arrêter de se dénigrer. Ce n’était pas gagné d’avance et ça à bien fonctionné, je recommande à tous d’amener un tier en cas de conflit.

Jean-Denis

L’accompagnement de Madame Alexandre dans notre séparation, décidée unilatéralement par la mère de nos enfants, nous a permis de conserver notre dignité dans cette épreuve commune.

Elle a favorisé un dialogue constructif avec mon ex- conjointe et surtout contribué à adoucir la dureté de l’évènement pour moi et indirectement pour nos enfants. Aujourd’hui les résultats sont là : Nous avons signé un protocole d’accord sans contentieux et un certain dialogue subsiste en autonomie.

L’acuité psychologique, l’humanité et la maîtrise de la médiation dont elle a fait preuve pendant deux ans ne sont pas étrangères à la qualité du dénouement. « 

Eric

Avec ma femme nous avons traversés de nombreux obstacles. Le plus remarquable été notre désir d’enfant qui n’arrivait à se concrétiser, puis un jour merveille un petit qui nous arrive d’un autre continent. Et au moment où l’on s’apprêtait à accueillir un second enfant, ma femme décide de la séparation. Un tsunami dans ma vie, j’étais triste et perdu.

C’est une amie qui nous a conseillé de rencontrer une médiatrice. Nous nous déchirions et Rostand, notre fils, nous regardait. Chacun de nous le voulait pour lui seul. Avec la médiatrice nous voulions des solutions de l’aide, construire la coparentalité qu’elle nous disait. Tout d’abord nous n’avons pas pu l’entendre. Nous étions dans la colère et les reproches. La médiation s’est arrêtée. La violence montait entre nous. D’abord les mots, puis les gestes ; la police est intervenue …C’était affligeant. On ne trouvait pas d’issu. Puis, nous étions d’accord pour que les séances reprenne, convaincu de la nécessité de l’aide extérieur pour apprendre à faire autrement, comme le dit la médiatrice pour « enterrer la hache de guerre ». Alors nous avons parlé de nos besoins, négocié, puis nous avons testé des aménagements de planning. Notre fils était au centre de nos échanges.

Aujourd’hui, je suis tellement soulagé. C’est apaisé que nous nous parlons. Notre enfant vit en résidence alternée, avec de la souplesse. Il va bien. Je n’ai pas perdu ma place de père.

Alice (30 ans)

venue en médiation parce qu’avec ses parents, elle n’est pas entendue dans ce qu’elle a à dire. Eux, ils souhaiteront comprendre le silence, retrouver une relation avec leur fille.

La médiation arrive dans nos vies quand on n’arrive plus à se comprendre. Mathilde a été un entre deux à l’écoute et respectueuse de chacun.e. Elle n’a pas de baguette magique, mais elle nous aide à ce que chacun.e soit entendu et que la discussion s’apaise. Et si ce n’est pas possible, elle nous accompagne sur les chemins que nous souhaitons prendre, ensemble ou séparément.